Voici donc le 1er N° de la nouvelle version de L’Afrique Littéraire et Artistique. Enfin, pourrait-on dire ! Enfin…
Et c’est parti !
Il y a d’abord la pétition pour la réouverture de FRANCE Ô. Il s’agirait de voir toutes les chaînes ultramarines, en Métropole, comme on voit les FR3 Régionales !
Suit un Prologue incantatoire, sur fond de « Parlez-moi d’amour », où je n’accuse pas, mais j’évoque (convoque-provoque ?), pour entrer directement ainsi dans le vif du sujet :
Des rapports entre la Métropole et l’Outre Mer, sous le crible de la Distanciation façon Bertold BRECHT, où dialoguent Choryphée coquin et Voix Originale Controlée (voc).
Intersectionnalité oblige, les femmes d’abord ! Les femmes d’accord ! Il est question du salon culturel, pierre d’achoppement de tous les Noirs franciliens alors, des soeurs NARDAL (Paulette et Jeanne surtout, co-fondatrice de “ la Revue du monde noir ”, 1931-1932, avec Léo Sajours et René Maran), dans l’entre-deux-guerres. Était-ce là la matrice de la Négritude ? Maria Engomè, née MANDESSI-Bell, serait-elle, quant à elle, la matrice de Présence Africaine ?
Le côté caucasien n’est pas en reste non plus ! De l’américaine Elisabeth Henriette Beecher Stowe, était-elle l’incubatrice matrice du mouvement abolitionniste, avant la guerre de Sécession, auteure du controversé et iconoclaste, La case de l’oncle Tom, 1854, sujet de thèse de Paulette Nardal, en 1926 ?… À la so british Nancy CUNARD, qui publia Negro : an Anthologie, en 1934.
Negro : an Anthologie, en 1934, on ne peut qu’être agréablement surpris de l’implication des femmes dans l’histoire de la Culture…