L'Afrique Littéraire et Artistique
L'Afrique et le monde noir vus du monde
UNESCO, Sommet Transformer l'ÉDUCATION
Place de Fontenoy, juin 2022
![Capture d’écran 2022-07-23 à 18.49.25.png](https://static.wixstatic.com/media/cd5e28_a03e33ce97d446f79b72c1abe3c03040~mv2.png/v1/fill/w_819,h_422,al_c,q_85,usm_0.66_1.00_0.01,enc_avif,quality_auto/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202022-07-23%20%C3%A0%2018_49_25.png)
UNESCO, Audrey Azoulay, Director-General
Écouter le discours
PLUS DE 100 MINISTRES de l’ÉDUCATION, à l’UNESCO !
7 juillet 2022 –Sans de nouvelles mesures, seul 1 pays sur 6 atteindra l’objectif de développement durable (ODD)4, l’accès universel à une éducation de qualité d’ici 2030. Près de 84 millions d’enfants et de jeunes ne seront toujours pas scolarisés d’ici la fin de la décennie.
Les apprenants ont perdu en moyenne une centaine de journée d’école dans le monde.
Comment en est-on arrivé à ce triste signal d’alarme, alerte l’UNESCO ?
Récapitulons…
En 2020, la pandémie a entraîné une perturbation sans précédent. Les fermetures d'écoles ont touché plus de 1,6 milliard d’apprenants, dans plus de 190 pays ! Ce qui augmente le risque de perte d'apprentissage, d'abandon scolaire et d'isolement social.
Un an après la pandémie Covid-19, plus de 800 millions d’élèves et d'étudiants, plus de la moitié des effectifs dans le monde, sont toujours confrontés à des perturbations importantes de leur cursus, de la fermeture totale des établissements, dans plus de 31 pays, à des horaires réduits ou à temps partiel, dans 48 autres.
2/3 d’année académique, et non sabbatique, perdus dans le monde à cause des fermetures dues au Covid-19.
Selon un rapport Banque Mondiale-UNESCO, EFW: Education finance watch, 2021, le Covid-19 a incité les 2/3 des pays les plus pauvres a réduire leurs budgets consacrés à l’éducation, dans un contexte où ils peuvent le moins se le permettre.
À titre de comparaison, 1/3 seulement des pays à revenu moyen supérieur et élevé ont réduit leur budget. Avant COVID-19, en 2018-2019, les pays à revenu élevé dépensaient annuellement l'équivalent de 8 501 dollars pour l'éducation de chaque enfant ou jeune, contre 48 dollars dans les pays à faible revenu. Le COVID-19 accroît encore plus cet écart déjà considérable. Ainsi, 100 millions d'enfants supplémentaires n’auront pas le niveau minimum, en lecture, à cause du COVID-19.
Le nombre d'enfants ne possédant pas les compétences de base en lecture, en baisse avant la pandémie, aurait dû passer de 483 millions à 460 millions en 2020. Ce nombre d'enfants en difficulté a bondi à 584 millions l’an dernier, plus de 20%, effaçant les progrès réalisés au cours des 2 dernières décennies .
Déclaration commune de Henrietta Fore, Directrice générale de l’UNICEF, et Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO
12 juillet 2021 – Après 18 mois de COVID-19, l’éducation de millions d’enfants continue d’être perturbée. Cette situation ne peut pas durer. Les écoles devraient être les dernières à fermer et les premières à rouvrir.
Dans leurs efforts pour limiter la propagation du virus, les gouvernements ont trop souvent fait le choix de fermer les écoles et de les maintenir fermées pendant de longues périodes, alors même que la situation épidémiologique ne le justifiait pas. Ces mesures ont souvent été mises en place dès le début de la crise, et non en dernier recours. Dans de nombreux cas, les écoles sont restées fermées alors que les bars et les restaurants ont pu ouvrir.
Qu’il s’agisse de perte d’apprentissage, de détresse psychologique, d’exposition à la violence et aux abus, de repas scolaires et vaccinations manqués ou d’absence de sociabilité, les conséquences pour les enfants se feront ressentir durablement.
L’UNESCO s'engage sur les facteurs clés de l’égalité des genres
La pandémie de COVID-19 a amplifié des inégalités de genre structurelles, profondément ancrées dans nos sociétés. Les engagements, pris pour les 5 prochaines années, portent, notamment, sur :
L’éducation des filles : une coalition mondiale multipartite soutiendra l’éducation des filles pour garantir à 28 millions d’élèves, dans plus de 80 pays, un accès à un enseignement et un apprentissage de qualité.
La technologie et l’innovation : donner aux femmes scientifiques les moyens d’agir et de promouvoir l’utilisation éthique de l’intelligence artificielle, sans préjugés. Ainsi 10000 femmes physiciennes exerceront des fonctions de premier plan et au moins 10 000 jeunes filles, en Afrique, accéderont à des études sur les microsciences.
La créativité : rendre les femmes artistes et celles travaillant dans les industries créatives en Afrique économiquement indépendantes; améliorer leur accès au public, aux fonds et aux systèmes de protection sociale; augmenter le nombre d’entreprises d’industries créatives détenues et dirigées par des femmes. Promouvoir le droit des femmes à créer, sans subir ni violence, ni sexisme, ni harcèlement sexuel.
C’est sur cet état des lieu, un peu cru et sec, certes, que la lutte continue !
30 juin 2022 - En présence de plus de 150 ministres, l’UNESCO a alerté sur la double crise qui frappe l’éducation : une crise des apprentissages et une crise budgétaire. Audrey Azoulay,
En 2019, l’UNESCO alertait déjà. La pandémie de COVID-19 a aggravé les prévisions.
2 000 participants du monde entier réunis, 28-30 juin, au siège de l’UNESCO, pour préparer le Sommet sur la transformation de l’éducation, convoqué par le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, en septembre prochain, lors de l’Assemblée générale des Nations unies. Ce sommet en pour vue de changer radicalement l’approche des systèmes éducatifs, suite de la pandémie de COVID-19, notamment pour les apprenants les plus marginalisés.
les sur cinq domaines clés de la transformation sont : les écoles, l’apprentissage de qualité tout au long de la vie, les enseignants, la connectivité et le financement de l’éducation.
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