L'Afrique Littéraire et Artistique
L'Afrique et le monde noir vus du monde
IA ET FINANCES PUBLIQUES
Crédit photo : Jolan Nopre
Déjà, à l’époque de l’informatisation des CDI (centre des impôts et non contrat à durée indéterminée), ancêtre des actuels SI (services des impôts), s’était posé la question du passage de la saisie des données du contribuable. De l’écriture individualisée -au bic- du fonctionnaire de l’Administration Fiscale, habitué à la saisie manuelle de la langue de bois, au clavier de l’ordinateur nouveau et révolutionnaire.
Et l’IA, avec ses insoupçonnables capacités ne va rien améliorer dans les relations -tendues- entre l’administration fiscale et ses contribuables. « Déjà la nuit en son parc amassait un grand troupeau d’étoiles vagabondes », disait le Poète à la Puissance Publique, bergerie de ses ouailles égarées, imposant de les tondre avec leur consentement amiable, en ces temps de dette publique faramineuse et pharaonique.
Comme souvent, c’est une approche plus répressive qu’holistique qui a été choisie, nonobstant la présomption d’innocence, et de confiance faudrait-il ajouter. Bien sûr, il faut éradiquer délinquance et fraude fiscales ! L’IA doit être entourée de puissants garde-fous pour contrer hackers shakers fous et autre spéculateurs spoliateurs peu scrupuleux.
Or, le service public, c’est de servir les besoins du public usager. Pas de le rentabiliser au détriment dudit public usager, Cause du Peuple, pas du tout responsable de ladite dette publique
faramineuse et pharaonique, pour attirer l’attention d’investisseurs dont l’altruisme est le cadet de leurs soucis, secret de polichinelle pour miroir aux alouettes.
Et si les mentalités sont ce qu’il y a de plus lent, long et dur à changer, comment l’IA pourrait- elle changer la mauvaise gouvernance et la gestion déficitaire des deniers publics devenus un cancer contagieux qui pourrit le développement durable, tant des PTD que des PVD ?
Sans parler de l’amélioration des relations tendues entre l’Administration fiscale et les contribuables, pourtant électeurs consommateurs amateurs paix sociale...