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Diaspora Noire

henrikalalobe2

Dernière mise à jour : 29 janv. 2023

- Le XIXème siècle, quant à lui, n'aura de cesse d'abolir l'esclavage ( cf supra 2.1 Rappel des Conventions...), pour ne plus à avoir à déplacer les Africains, afin d'en faire des esclaves à domicile, en Afrique.

On peut dés lors supposer que, passez-moi l'expression, pour boucler la boucle de ce commerce triangulaire, il ne restait plus qu'à faire de ces Africains des esclaves en Europe, puisqu'ils l'étaient déjà dans les Amériques et en Afrique...

- Fin du XIXème, début du XXème siècle, alors que certaines expositions, plus que colonialisatrices, montreront des Noirs, Africains parqués dans une reproduction de leur environnement naturel exotique et tropical, à Bruxelles et à Paris, il est d'autres catégories d'Africains, envoyés par leurs parents dans ces cours européennes - notamment en Prusse, chez le Kaiser - pour y parfaire leur éducation et instruction, tandis que d'autres familles, au Pays refusaient qu'on leur ôtât leur progéniture pour l’envoyer "à l’école des Blancs"

Ils reproduisaient ainsi le même comportement que je ne sais plus quel chef Sioux ou Cheyenne, de l’autre côté de l’Atlantique ( the other side of paradise, où aucun océan nous sépare ) qui justifiait son refus - par écrit, non par signaux de fumée - d'envoyer ses papooses dans ces écoles importées, proposant à ces messieurs les Anglais de tirer les premiers en envoyant leurs rejetons se familiariser avec l'éducation papoose, puis comparer les bien-fondés - ou non - de la pédagogie amérindienne-indienne américaine.


Dès la 1èreGM, même s'il y eut beaucoup de Noirs, Africains, enrôlés de force, il y avait aussi des politiciens Noirs, cf " Les Députés Africains au Palais-Bourbon, 1914-1958 " , Yves Benot, éd. Chaka, collection Afrique contemporaine.


Les nuits chaudes de Paris sont déjà « black&white ». Au Bal Nègre, rue Blomet, à la Coupole, Montparnasse, de ravissantes danseuses Noires, vêtues de ceintures ostentatoires faites de succulentes bananes sexy sublimant leur chute de hanches, amphore aphrodisiaque, riaient de façon fameuse pour sensualiser l'atmosphère.

Il y a aussi ce film, en noir et blanc, dans l'entre deux guerres, dont je n'arrive plus à me souvenir du titre, où un beau gosse d'acteur noir joue le rôle du roi des maqu', dans le Vieux Port de Marseille.

3.1.2. 1945-1960 : vers un nouvel Âge ?

  • 1945-1952 Il n'y a pas que les génériques et génétiques Tirailleurs Sénégalais ( qui, dans leur grande majorité, n'étaient pas Sénégalais ; leur hymne était chanté en bambara, d’ailleurs l'expression " sôdja 'â''bambara " : soldat bambara, cristallisée dans une chanson d'Éboa Lotin, est plus utilisée dans certaines contrées ) qui eurent à rudement guerroyer pour aider la France à se défaire du joug nazi. Dès lors, qui pouvait empêcher ces Africains de penser à leur propre indépendance ?


- 1952-1962 : l'Âge d'Or ?

De l'Abolition du Statut de l'Indigénat, aux Indépendances. Vu et su la qualité de la Diaspora Africaine d'alors, son aura, son charisme, on peut légitimement s'interroger. Beaucoup d'effervescence et d'implication des intellectuels et hommes de culture pour les Indépendances.

Notons le foisonnement, la profusion des productions littéraires et universitaires africaines. Notons que dans nombre de pays africains, le multipartisme existait déjà...

Les rôles joués par le Rassemblement Démocratique Africain, en Afrique, puis par la Fédération des Étudiants d'Afrique Noire en France, en France.

3.1.3. 1962-1981

3.1.3.1. 1962-73 : l'Âge d'Argent ?

Les Indépendances ! Beaucoup d'étudiants rentrent au Pays. Peu restent en France. Nombre d'étudiants viennent se former, pour rentrer, une fois leurs études achevées, construire le Pays.

Mais l'ambiance est tendue, tant en Afrique qu'en Europe : disparitions et exécutions, jusqu'aujourd'hui non élucidées, se succèdent. Pour " asseoir " les Indépendances, le Pré Carré et la Francophonie, comme pour surseoir à statuer sur la légitimité de la Diaspora Africaine.

3.1.3.2. 1974-1981 : l'Âge d'Airain, éreintant ! DIASPORA et INFRADROIT

Notons, au passage, confer à la situation d'infradroit des Africains, que ces derniers n'avaient plus de statut juridique clair, du point de vue caucasien-français, entre 1952 ( abolition du Statut de l'Indigénat) et 1974 ( création de la Carte de séjour)...

Ils n'avaient que peu de statut, suite à l'Ordonnance de 1945, voir même avant, nonobstant le fait que les statues africaines inspirèrent le Cubisme.

Historique des textes sur la Diaspora-Immigration, depuis l'ordonnance de 1945, à la création de la Carte de Séjour, aux " opérations coup de poing " de Michel Poniatowsky et " prime au retour " de Lionel Stoléru, aux lois Pasqua-Pandraud, 1989 et Cessada 2006, contre le regroupement familial, dont il faudra bien dire la conformité - ou non - avec la Convention Européenne des Droits de l’Homme, notamment en son art.8, ainsi qu'avec la jurisprudence de la Cour Européenne des Droits de l'Homme. Ce serait bien le comble ! À cause des Africains, une loi française ne serait pas conforme à la norme européenne ? On était bien plus tranquille, avec les Accords de Lomé, à ne parler que de libre circulation des marchandises et autres matières premières sans faire de manières.


Il existe une convergence d'intérêts, pour ne pas dire collusion, entre autorités publiques politiques françaises et africaines quant à la gestion de ces Africains francophones en France, afin que si diaspora il risque d'y avoir, il ne faudrait surtout pas qu'elle soit conscientisée et politisée.


Plus d’un demi siècle après l'octroi des Indépendances, la fuite des cerveaux est le seul apport africain aux enjeux des nouvelles technologies et autres modernités des plus sophistiquées.

De plus en plus d'Africains s'installent en France, pour vivre leur retraite au Pays.

Et le nombre de " naturalisation " française qui ne cesse de croître.

70'CONTESTATION..

C'est d'une Diaspora Africaine jeune et entreprenante dont il s'agit : To be Young, Gifted & Black ! Elle suit tous les mouvements de contestation contre l'Establishment : du Ché, aux hippies, en passant par le Black Power and All Power to the People ! En même temps, il y a de plus en plus de Noirs qui ne pensent que matérialisme par tous les moyens, et non idéologie jusqu'au bout ! Il y a ceux qui sont venus juste étudier, et rentrer au Pays. Ils ne veulent pas qu'on les dérange ! Les parents les ont prévenus : pas de politique, en France ! L'argent vient du Pays ! Le franc CFA est lourd. L'Afrique est riche. Elle peut - se - payer tous les excès du train de vie des élites néocolonialisme en vue chez le colon. Or, nous sommes tous les dignes et fiers ambassadeurs de notre Terre-Mère Afrika !


Nous disions que les mouvements de contestation du Sytème, de l'Establishment , atteignirent l'Afrique et les Africains. " Black is beautifull" est partout sur toutes les lèvres. Nous sommes fiers ! Nous le clamons haut et fort, la tête haute, le torse bien bombé. On doit bâtir l'Afrique à notre image. Solidarité et Unité ! Mais le parallélisme avec le mouvement noir américain - qui voit en l'Afrique, la Terre-Mère - s'estompe vite.

D'abord parce que nous, nous pouvons retourner en Afrique.

Ensuite, la situation des Africains en France est plus proche de celle des Noirs du Royaume-Uni que de ceux des États-Unis.

Enfin, après la destitution de Gaston Monerville, président du Sénat, lors du référendum de 1969, il faudra attendre 20 ans pour voir un noir préfet, après qu'une demi-douzaine de Noirs ( hommes et femmes) pût péniblement être nommés ministres. Aux États-Unis, le nombre de grandes villes dont les maires furent Noirs, est sans commune mesure avec la France. Le lobying african-american existe avec ses maires, députés, sénateurs et autres.

Embauche , Emploi, PME et Diaspora:

Avant, dans les 70', il était encore loisible de trouver des petits jobs : qui de mi-temps, en summer jobs déclarés. Avant la création de la Carte de Séjour.

Puis, il y eut le travail au noir, bien - voir mieux - payé. Mais " au noir ".

Pour les emplois correspondant à certains niveaux de qualification, on entendait déjà " allez développer votre pays ! "...

Les Africains des 70' ont toujours en tête l'idée de retour. Les opérations coups de poing vont les y aider, ainsi que la prime au retour… Voici les premières vagues d'expulsions massives ! On n'en parle pas. Ou si peu. Il faut se tenir " à carreau ", montrer patte blanche..

70' : grande fierté et grand esprit d'entreprise. Maintenant qu'on est indépendant, qu'on a une base, le Pays, on va leur montrer de quel ébène on se chauffe !

Historique des petits commerces :

Restauration :

On passe des restaurants pour les Africains nantis - où la sur-facturation est plus qu'une seconde nature - des 70', aux conviviaux foyers cantines des pauvres des 80', en passant par de douteux circuits nocturnes chers des 90', au récent phénomène des gargotes bon marché, bien servies, plus que comestibles et pas cher le plat ( 5 euros !),depuis 2006. Mais de là à en faire une marotte… Où est passée la gastronomie africaine ? La modernité implique-telle un concept de fast food à l'africaine ?

Salons de coiffure :

Deux salons seulement appartenaient à des Africains, entre Strasbourg-St-Denis et Marcadet-Poissonières... Maintenant tout ces salons ont des noms d'églises multiples et variées.

Cliniques :

des Noirs propriétaires de cliniques, dans les 70' ! Hé oui…

La presse :

" Black Hebdo ", chronique d'une escroquerie bien africaine, au nom de la solidarité et de la lutte contre le racisme et le colonialisme... Pour démontrer à la face du monde l'incapacité des Africains - mêmes ceux de la Diaspora - à se prendre en charge, ne sachant pas marcher ensemble, sachant seulement se marcher sur les pieds ou se faire marcher dessus.

Cependant les Africains des 70' ( et ceux des décennies suivantes, la graine semée ayant germé ) restent très entreprenants. Comme s'ils avaient conscience qu'il fallait créer un espace d'accueil, ici en France, pour ceux qui viennent du Pays, du Village, Le Lèdge, autorités publiques ou non, tout comme eux, en France, auront bien un jour ou l'autre besoin de se rendre au Pays.

D'un autre côté, il fallait bien une réaction épidermique à l'accusation de " voler " le travail des Français. D’où ce chômage persistant et durable ? Mauvais développement ! Ce sera la création de Pme donc d'emplois, ou l'apport d'une plus-value humaine - dans le sens de chaleur humaine - dans certains emplois, notamment en milieu hospitalier et para-médical. Sans oublier les sempiternels sales jobs mon pauvre dont personne ne veut. Il suffit de voir l'évolution de la couleur de peau des éboueurs à l'aune de la modernisation du matériel employé pour balayer les trottoirs et ramasser les ordures des villes de France et de Navarre, par les nouveaux techniciens de surface...

Dans les entrepôts, où il s'agit de manutention lourde, il est plus que rare de trouver des Africains caristes. Dans le bâtiment, il y a de plus en plus d'ouvriers africains, pour les tâches les plus physiquement abrutissantes, dangereuses et périlleuses, comme s'ils étaient les descendants légitimes des premiers ouvriers spécialisés, sur l'ile Seguin.

…RÉPRESSION :


Il est symptomatique de constater la violente synchronisation qu'il y eut dans la brutalité avec laquelle furent mâtées les contestations des jeunesses Africaines contre leurs autorités gouvernant en Afrique du Sud (et dans d'autres pays : Cameroun...), et le début des premières expulsions d'Africains en France, au milieu des 70'.

Mais, il y a déjà une sérieuse délinquance Noire, faite de prostituées et leur cortège de proxénètes tape-à-l'oeil et spécialistes de l'oeil au beurre noir pour les récalcitrantes, de braqueurs, voleurs et tout et tout. L'argument ? Si tu n'as pas d'argent, tu n'es pas respecté...". Et contre le racisme ? L'argent n'a pas de couleur... Cette délinquance a pour seule fonctionnalité de détourner Africains et Africaines du discours idéologique identitaire.

- Avec la carte de séjour, apparaissent les trafics de papiers, faux et autres.

- C'est aussi le début de la délinquance bancaire ( chéquiers et cartes bleues notamment ).

`Début de la « désolidarité », d'arnaques entre Africains. L'argent " by all means if necessary ". Adieu, idéologie identitaire ! Il faut se fondre dans le moule. De quel moule parle-t-on ? Au lieu de se fondre dans le moule, il faut le faire fondre ! Ce qui est une bien meilleure frondre pour la Diaspora Africaine. Hélas ! c'est l'inverse qui se produisit…


C'est le début des premières manifestations associatives socioculturelles africaines, noires, engagées identitaires contre le racisme, l'esclavage, la colonisation et j'en passe ! Sauf que pour avoir le statut d'association, il fallait être adoubé par son ambassade, puis par la préfecture. Nombre de ces manifestations se révéleront n'être que de grotesques escroqueries et pantalonnades où les organisateurs prenaient la poudre d'escampette avec la caisse, se plaignant par la suite d'avoir été braqués ( par des racistes ... ).


C'était la création de la Carte de Séjour, où d'aucuns avaient des passe-droits, d'autres miseraient à faire d'interminables queues pour se faire insulter…


Début 70', avec l'immigration massive justifiant la CS, humiliation pour ces Noirs Africains qui, connaissant l'histoire de la 2èmeGM, se croyaient de ce fait au-dessus de tout soupçon, la qualité se perd. On commence à voir des comportements de hiérarchisation accentuée chez les Africains de la Diaspora. Ceux de Auteuil-Neuilly-Passy n'aiment pas s'égarer à se confondre avec cette plèbe peu raffinée, grouillante et bruyante qui déshonore l'Afrique, de Strasbourg-St-Denis à Marcadet-Poissonnières ! Ils ne connaissent même pas les bonnes manières (des Blancs), hontes de la jungle qu'ils étaient déjà avant de venir.


Il y a de plus en plus de catégories sociales, qui plus est, de pays de plus en plus nombreux et différents dont le seul point commun, la seule pierre d'achoppement possible - comme avant, les Indépendances - était le racisme ambiant régénéré par la création de la Carte de Séjour, l'équivalent d'un Statut de l'Indigénat, pour les Africains de France, avec, pour les ressortissants de certains pays, l'interdiction de se rendre dans certains départements, sauf autorisation préalable préfectorale ( comme le département du Var, pour les Camerounais, jusqu'en 1981..).

Il y a un numerus clausus, ancêtre des quotas, pour les grandes écoles, les agrégations, concours et autres raffineries intellectuelles. Les places étaient réservées aux pays africains qui assuraient les bourses de leurs brillants éléments. C’était comme une clause d'exclusivité pour la première embauche, avec possibilité de rachat de ce contrat tacite par la suite. C'était là une excellente manière de canaliser la contestation...

Il n'y aura, et ce à aucun moment, de démarche collective aussi bien des ambassades africaines, ni de leur ministère de tutelle d'ailleurs pour contester les irrégularités et autres abus de droit inhérents à la Carte de Séjour. Et puis même, la question ne sera jamais à l'ordre du jour des sommets de l'OUA, maintenant UA, ni dans les rapports UE et UA, ni dans les sommets de la Francophonie, ni dans less digressions des élites engagées de la Diaspora. Le diviser pour mieux régner, (trouvaille de César, créateur de zizanie nationale, lors de la conquête de la Gaulle, cette province de l'Empire que Rome influença autant que la province d’Ifrîqua ) des conventions bilatérales France-Afrique francophone, (en matière de " libre circulation des hommes ", ou immigration, dans le sens Afrique vers l’Europe, et, expatriation dans le sens inverse), avait bien fonctionné, a toujours bien fonctionné et fonctionnera toujours bien.

3.1.4 1981-2000

Il y a une paradoxale prise de conscience, dans cette Diaspora des 70'. Après avoir délaissé le débat des Indépendances - trop jeunes, c'était pour les parents -, et ne pas avoir contesté les régimes trop souvent sanglants, au Pays, surtout après la grande vague de mise au pas, mi -70', concomitamment aux opérations coups de poing, en France, l'apolitisme de cette jeunesse allait attendre Mai 81 - et non 68 - pour bourgeonner et bouger, telle une chrysalide se défaisant d'un mauvais cocon qu'elle filait depuis trop longtemps. Les Africains de la Diaspora n'allaient plus hésiter à donner libre cours à leurs opinions politiques sur le racisme en France, sur la politique française en Afrique, sans pour autant remettre en cause l'absence de pression des ambassades et élites de la Diaspora sur le statut juridique des Africains en France.


L'élection de François Mitterand, en mai 1981, et la mort de Bob Marley, allait permettre de voir et de comprendre qu'il est des Africains de gauche comme de droite, affirmant leurs idées. Mais ces clivages existaient déjà avant les Indépendances, tout comme le multipartisme anti colonial, qui allait céder la place au monopartisme néo-colonial. Ces engagements sont plus des positionnements pour le retour au Pays, que pour une réelle clarification du statut juridique des Africains. Heureusement qu'il y eut la première régularisation massive des sans papiers, par François Mitterrand. 300 000 PERSONNES, AFRICAINES, MAJORITAIREMENT !


Rappel : avec la création de la carte de séjour, il y a création de la clandestinité et des sans papier, faux papier et touts les trafics y afférents.

1ère Cohabitation :

mars 1986 à mai 1988, Mitterrand, Président-Chirac, 1er Ministre.

Quoiqu'il en soit, certains Africains rentrent au Pays, las des humiliations et autres turpitudes liées à l'obtention de la Carte de Séjour. Sans compter la quasi-impossibilité de changer une carte d'étudiant en une carte de travailleur. Et pour bien enfoncer le clou, les employeurs têtus devront payer une taxe pour avoir l’autorisation d’embaucher des étrangers titulaires d’une carte de séjour de travailleur...

2ème Cohabitation :

mars 1993 à mai 1995, Mitterrand-Balladur.

Plus tard, certaines entreprises trouveront une astucieuse parade, pour contourner cette discriminatoire mesure. On propose, à de jeunes diplômés africains, le salaire qu'il toucherait en FF, en France, converti en franc CFA, au Pays.

Donc une main d'oeuvre qualifiée retourne au Pays, début 80'. Et une main d'oeuvre, peu qualifiée, est massivement régularisée, en France. Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes, pourrait-on dire alors ! Le niveau va se relever ou continuer à progresser, au Pays. Et ici, 300 000 personnes régularisées allaient avoir accès à toutes les formations valorisantes possibles.


Mais, on ne change pas les mentalités avec une simple régularisation massive...

Or, c'est l'inverse qui se passera. La situation ne s'améliore pas au Pays. Il y aura inutilisation des compétences. Ce savoir-faire ne connaîtra même pas l'exploitation de l'homme -par l'homme - à sa juste valeur. Ce qui frustrera et rendra amers plus d'uns (après toutes ces brimades subies en France, vivre ça chez soi, au Pays ! ).


En France, la paupérisation croissante de l'Immigration, ses manques d'idéologie et de prise de conscience favorisent les solutions de facilités et autres expédients. La débrouillardise est de mise, le misérabilisme de rigueur. Nous ne sommes plus les dignes et fiers ambassadeurs d'Afrika. Black n'est plus beautifull…


Même si la première régularisation massive, qui laissait entrevoir des lendemains meilleurs, fut vite reléguée aux oubliettes par les lois Pasqua-Pandraud de la 1ère Cohabitation , cette première régularisation eut des effets positifs - et non pervers - que l'on peut ressentir jusqu'aujourd'hui, tant l'impact sur les mentalités persiste et dure. D'abord il s'agissait de 300 000 personnes, tout de même ! Ainsi commença à se créer un véritable réseau underground de consommation et de communication pour un monde parallèle meilleur que l'autre. Un milieu certain d'Africains se prend en charge, loin des ambassades, loin des associations tiers-mondistes misérabilistes, loin des média qui projettent de images qui, ne leurs convenant pas, ne risquent pas de les influencer.

Ainsi la suppression de la mention " Interdiction d'aller en Afrique du Sud ", sur certains passeports africains, pour lutter contre l'Apartheid, sera supprimée, d'aucuns arguant qu'interdire ainsi l'Afrique aux Africains, pour lutter contre l'Apartheid, alors que des ressortissants d'autres pays - notamment d'Europe créateurs du développement séparé -pouvaient s'y rendre en toute quiétude... pour lutter contre l’Apartheid. C’est pas juste.

C'est cette catégorie d'Africains, qui saura utiliser toutes les avancées technologiques, qui du call back à internet et autres, pour pallier au retard pris au Pays et au racisme ambiant, en France, en commençant à envoyer de l'argent - le nerf de la guerre - beaucoup d’argent, et ce de plus en plus, à la famille, au Pays, depuis la 1ère Dévaluation, décidée lors de la 2ème Cohabitation.


Si l'on veut l'assimiler à une majorité silencieuse, elle est consciente de son petit pouvoir d'achat - multiplié par beaucoup -, et est active financièrement parlant. Cette majorité silencieuse, très mobile, a ses papiers en règle, travaille et contribue à l'impôt en France, aide la famille au Pays, voir le village, et voyage dans le monde entier. Ce qu'il faut comprendre, c'est que cette Diaspora, même si elle n'est pas représentée à sa juste valeur, n'en fait pas moins partie du monde et bouge avec lui. Elle ne veut pas" rester derrière," sans pour autant avoir un discours idéologiquement déterminé. Mais elle existe bel et bien. Même si on n'en parle pas.

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3.1.5. 1995-2007

Histoire de la Démographie de la Diaspora :

Si l'on dit d'une génération qu'elle s'écoule sur 30 années, nous en serions presqu’à à la troisième, depuis 1960. " La Troisième Génération " est le titre d'un roman de Chester Himes. Or les aspirations ont changé, comme les temps changent. Ces trois générations n'ont plus du tout les mêmes objectifs, tout en continuant à coexister sur le même territoire. Mais ce qui importe le plus, c'est de savoir qu'elles sont leurs liens, suivi et traçabilité. Avant, on venait pour repartir ; puis on est venu, on a vu et on est resté ; maintenant, on naît ici et qui vivra verra.


Ainsi, " la Convention sur la participation des Étrangers à la vie publique au niveau local ", de Strasbourg, du 5 Février 1992, dans son Préambule,

" considère que la résidence d'étrangers sur le territoire national est désormais une caractéristique des sociétés européennes;".

Va-t-on passer du jus soli, au jus sangui, sur plusieurs générations d' Africains, comme aux Etats-Unis ?

Avant, il y avait plus d`Africains résidents, que d'Africains français et de sans papiers. Les résidents optent soit pour la prorogation de leur titre, soit pour la nationalité française. Il est rare de les voir abandonner leurs papiers et droits. C'est une population installée et répertoriée. Tandis que les Sans Papiers, Clandestins, augmentent tous les jours.

Il faudrait comparer l'évolution des chiffres pour une juste évaluation des Africains résidents, de nationalité française ou sans papier. Il serait utile, à ces fins, de pouvoir avoir les données des :

- ambassades de France, en Afrique, qui délivrent les visas ;

- des ambassades africaines en France, recensant leurs ressortissants ;

- des Africains titulaires de carte de séjour ou de résidents, vivant en France, enregistrés dans les préfectures ;

- enfin, évaluer les sans papier.

3.2.ÉVALUATION

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De 1970 à 2000, on passe de l'approche macroéconomique à la microéconomie, alors qu’il y a plus de citoyens du monde qui sont concernés.… C'est comme si cette Diaspora Africaine suivait les conseils du FMI ! Suite aux déceptions, tant au Pays ( sous-utilisation des compétences et du savoir-faire, donc régression du savoir vivre ; où est passé l'African-african way of life ? ) que du fait des élites actives de la Diaspora Africaine toujours non alignées et constituées en réel lobbying financier ou groupe de pression idéologique, la situation est toujours engluée dans les méandres de l’infra droit régnât sur ce déni d’humanité.


C’est comme si d’aucuns et d’autres voulaient dissuader les populations africaines, en Afrique et en France, d'une possibilité-potentialité d'organisation et de structuration. Une frange de cette diaspora, refusant la délinquance matérielle des trafics en tous genres, en France, de même que les situations compromissoires de la corruption vénale du Pays ( car tout le monde ne peut être délinquant et/ou corrompu, le système s'effondrerait ), pense d'abord à aider sa famille avant tout.

D'où l'inversion des flux financiers, depuis la Dévaluation.

cf comparaison : Western Union et les Mandats Postaux envoyés dans les sens France-Afrique, et Afrique-France.

Sans pour autant qu’il y est constitution de classe financière, malgré le droit de boursicoter, accordé en 1982, par François Mitterrand, aux Africains, ou de lobby financier.

Histoire : IMAGE de la DIASPORA AFRICAINE et MÉDIA

1) Image du Noir à la TV française, de l'ORTF à nos jours :

Paradoxe : alors qu'il y a de plus en plus d'Africains, ce sont toujours les mêmes clichés éculés qui sont véhiculés.

avant 1981 : Africa Simone, Otawan, la Cie Créole, Boney M etc.

Henri Salvador disparait des écrans..

après 1981 : " création " de stars noires, pour un autre discours noir. Lequel ? Des Euro-Blacks au CRAN..

Le Cercle Ménès, sur le quota de représentation des Noirs à la Tv, réplique : avec Benjamin Jules Rosete, Julius Amédée Laou, Maka Koto etc. Lancement à l'Espace Cardin, en la présence de Pierre Cardin.

À comparer avec les stars actuelles.

1') L'INA et le Cinéma Africain

2) les Radios africaines :

Est-ce seulement des radios faites par des Africains, ou des radios qui parlent des Africains ?

- Tabala Fm,

- de Tropic Fm à Média Tropical :

1ère émission de Harlem Désir, qui lançait SOS Racisme. C'est pour qui Touche pas à mon pote ? Pour les victimes du racisme ? Ou pour le seul point de vue d'anti-racistes voulant contrer les discours racistes ?

- AFRICA N°1, des petites ondes à la Fm.

Suffit-il de s'appeler Africa, d'émettre d'Afrique, et d'avoir un actionnariat à 49 % SOFIRAD et 51% un président africain, pour être une radio Africaine ?

- RFI, des petites ondes à la Fm.

Paradoxe : bien que voix officielle de la France, RFI fut perçu - et est encore perçu -, dans certains pays africains, comme une radio pour opposants - par rapport à Africa N°1... -, alors qu'en France, pour d'autres Africains, c'est Africa N°1.

3) Journaux africains :

- " Black Hebdo ", grande campagne d'affichage, dans les 70's, pour une monstrueuse escroquerie.

- " Demain l'Afrique ", par rapport à " J.A. "

- " le Continent ", quotidien, techniquement avant-gardiste, le contenu l'était moins.

- " Sans Frontière ", plus militant mais trop misérabiliste, plus sous l'angle d'une sociologie de l'Immigration, que de la définition des contours d'une diaspora africaine propre.

Premier article sur la question du vote des Étrangers, en France, aux élections locales, en Mars 1981.

3') Journalistes Africains, en free lance

4) la Musique Africaine :

avant qu'elle ne soit dévoyée et récupérée en World Music, tout comme à la place du Musée des Arts Africains et Océaniens, on nous met un Musée des Arts Premiers. Et les Premiers seront les Derniers…


Au début des 80, il y aura plusieurs petites productions indépendantes de musiques africaines, par des Africains, qui vont connaître un succès dépassant largement le " marché " africain. Stupeur ! Alors que cette musique ne passe pas sur les grands médias, et les maisons de disques qui ont pignon sur rue, SONODISC et SAFARI ( par des ex de Sonodisc..) se contentent d'un doudouiste monopole sur la distribution et la promotion, en Afrique, les mentalités n'étant pas encore prêtes en Europe...


En plus de leur catalogue salsa ( Sonodisc surtout), ces deux maisons ne font que du Congo-Zaïre et du Cameroun, les musiques qui se vendent le mieux et qu'on danse le plus dans les night-clubs huppés comme dans les bars endiablés. Apparait une troisième label, CELLULOID, qui va faire du rap ( cf "Rock it !" ) ainsi que la musique de l'Afrique de l'Ouest, toujours selon ce bon vieux découpage colonialiste, issu de Berlin, Afrique de l'Ouest-Afrique Centrale...

Malgré leurs gros moyens, ces 3 labels finiront par disparaître, leurs catalogues avec eux, hélas !


Cependant, il existe une réelle industrie underground du disque africain, pas du tout médiatisée, en France, avec ses artistes et stars, managers, publics et salles ( toujours pleines quand il y a un spectacle, sans les magouilles d'avant, et sans promotion officielle ), évoluant dans un véritable monde parallèle; Puisque personne ne veut parler de nous, puisqu'on ne veut pas se conformer et s'identifier aux images projetées, et bien on boude ces images !

5) Éditeurs-Libraires :

L'An 2000 voit une floraison d'éditeurs africains, malgré la sur médiatisation de certains écrivains africains à succès, ou les collections Afrique de certains grands éditeurs français.

6) SPORTS

Le sport n'est plus considéré comme une activité de voyous, comme la musique avant lui. Le professionnalisme, les salaires mirobolants, la médiatisation à outrance, lui ont donné ses lettres de noblesse. Malgré l'absence de valorisation du sport ( par les états africains, à part le Kenya et l'Ethiopie, en athlétisme ), nombre de jeunes africains n'hésitent plus à prendre la nationalité du pays d'origine de leurs parents, pour participer aux J.O, ou à la Coupe d'Afrique des Nations ( la CAN ) de foot-ball de plus en plus retransmise dans le monde entier, par satellite. C'est devenue la biennale incontournable du foot-ball africain, sur la scène mondiale, pour tout acheteur et recruteur de renom.

8) Autres Artistes : peintres et sculpteurs

Histoire des SQUATS :

Des squats des 80', avec que des jeunes, à forte délinquance et à haute circulation de drogues, aux squats " familiaux" des 90, jusqu'à ces immeubles qui brûlèrent ( Paris brûle-t-il ? ) , en 2005, avec des enfants ! Plusieurs interrogations :

Comment peut-on faire vivre - et laisser faire - des enfants dans ce genre de situations déjà extrêmes pour des adultes ? C'est leurs donner quel avenir, avec de telles situations en mémoire ? Comment la Diaspora Africaine a-t-elle réagi face à ces catastrophes ?

Pourquoi aller occuper des immeubles abandonnés où personne n'ose habiter, ne serait-ce que pour des raisons de sécurité, d'hygiène et de salubrité publique ?

Les squats ont toujours servis de paravents, prélude à des opérations de spéculations immobilières. Quel intérêt d'y participer ? Pour mourir brûler ? Ou juste repousser l'échéance proche de votre précarité, sans solidarité aucune…


Paradoxe : dans ces années squats 80', il y a avait tellement de trafic de faux-papiers, que l'expulsion n'était pas une fin irrémédiable en soi. Il s'agissait de vrais faux-papiers : cartes d'identité ou carte de séjour, au choix. Et Paris étant en perpétuel épanouissement, certains de se pâmer devant la facilité d'accéder à ces logements inoccupés, avant de se paumer dans les flux futiles des mythes inutiles de la ville. L'argent facile. Pour en arriver, aujourd'hui, à tous ces sans papier et sans domicile fixe....

(Histoire des) FOYERS et INFRADROIT:

Méprisés dans les 70', ils sont devenus de véritables havres où l'on trouve de tout pour trois fois rien, et dont la population s'est énormément accrue. D'autant plus que ces foyers sont toujours bien situés en ville, non loin d'une bouche de métro ( pour qu'ils perdent moins de temps pour aller travailler )/.


Dans le XIXéme arrondissement, il y en a neuf, cf le Conseil des Résidents Étrangers. Là, règne également une situation d'injustice qui dure et perdure depuis des années, des décennies, concernant le statut des personnes vivant dans ces foyers. Elles sont assimilées à des personnes séjournant à l'hôtel et, de ce fait ne peuvent être considérés comme des locataires habilités à exiger de leur bailleur une quittance de loyer... Et ce même après des années de présence-résidence...

3.2. ÉVALUATION

.

2.1. Pertes :

L'inquiétante hausse de la population Africaine, en milieu carcéral :

- Avant, il y avait plus d'idéologie, peu ou pas de prisonniers de droit commun, et quelques rares prisonniers politique pour délit d'opinion.

Aujourd'hui, il n'ya plus d'idéologie, il n'y a plus de prisonniers politiques, mais des exilés et de moins en moins de délit d'opinion. Comme pour faire contre poids, mauvaise contre culture, il y a de plus en plus, beaucoup plus, de prisonniers de droit commun.


PROSTITUTION :

apparition de réseaux très structurés, et hausse des condamnations.

Prostitution multiformes : hétérosexuelle, homosexuelle et « pédofolie ».

Le Communautarisme qui non seulement aboutit à une ghettoïsation, mais surtout à la transposition de clivages plus tribaux qu'ethniques et panafricains.

3.2.2. Gains :

Inversion des flux financiers :

Avant : Afrique francophone vers France.

Depuis la Dévaluation : France vers Afrique francophone.

La réjouissante hausse des sommes envoyées en Afrique francophone.

Il y a eu inversion des flux financiers, voulue ou pas, préméditée ou non, depuis la Dévaluation, de la part de la population active et informelle africaine, en France, tant dans le public ( fonctionnaires français, d'origine africaine, se comportant comme n'importe quel membre de la Diaspora Africaine à l'encontre de la Terre-Mère ), que dans le privé ( cadres, professions libérales, PME etc.), les sports, arts et la culture.

De plus en plus d'Africains sont enseignants, en universités, lycées, collèges, écoles primaires et maternelles. Il importe, pour les petits Caucasiens de savoirs que des Français - d'origine africaine - puissent être leurs enseignants. Dès lors, depuis leur tendre enfance, ils auront une autre image des Africains, et des Noirs, alors qu'il y a de plus en plus de nounous et babies sitters qui sont des sisters noires.

Sans oublier le milieu hospitalier et para-hospitalier ( accompagnement de personnes âgées et autre ).

Les églises et chorales chrétiennes africaines redynamisent le Christianisme, en France.

Après la Guerre, la Paix ?

Ce même christianisme qui servit à asservir les Africains, aux mains des Caucasiens, les Africains de France le pratiquent pour augmenter le nombre de fidèles, de prêtres et pasteurs noirs, sans chercher à asservir qui que se soit, juste pour servir Dieu, et de relancer entre les mains des âmes noires, la flamme vacillante de la Foi…

Les peuples noirs sont aussi très présents dans l’Islam.

Campagne sur la votation citoyenne des résidents étrangers non-communautaires, en France. En Europe, il est des pays qui la reconnaissent.

État des lieux, confer à la Convention de Strasbourg, 1992.

Autrement dit, il y a apport financier, au Pays, et apport en chaleur humaine, en France.

3.3 APPORT DE LA CONVENTION UNESCO

Dont les objectifs sont :

Art.1-c " d'encourager le dialogue entre les cultures afin d'assurer des échanges culturels plus intenses et équilibrés", pour le " respect interculturel et -d'-une culture de la paix ;"

a.1-e : " de promouvoir le respect de la diversité des expressions culturelles et la prise de conscience de sa valeur aux niveaux local, national et international ; "

a.1-i : " de renforcer la coopération..., d'accroître les capacités des pays en développement de protéger et promouvoir la diversité des expressions culturelles.".

Art.6-e, à propos des mesures visant " à encourager..., à développer et promouvoir le libre échange et la libre circulation des idées et des expressions culturelles ainsi que les activités, biens et services culturels, et à stimuler la création et l'esprit d'entreprise " dans ces domaines.

Art7.1 " Les Parties s'efforcent de créer sur leur territoire un environnement encourageant les individus et les groupes sociaux :

a) à créer, produire, diffuser et distribuer leurs propres expressions culturelles et y avoir accès, en tenant dûment compte des conditions et besoins particuliers des femmes,...".

Art.10-c, où l'on parle de " la mise en place de programme d'éducation, de formation et d'échanges dans le domaine des industries culturelles. ... de manière à ne pas avoir d'impact négatif sur les formes de production traditionnelles. ».


Même si ces dispositions n'ont pas de valeur coercitive ( ce qui irait à l'encontre du principe du libre consentement des états, et serait de l'ingérence ), elles ont le mérite d’exister.


Surtout l'article 11, sur la participation de la société civile dont " le rôle fondamental... dans la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles " nécessite un encouragement des Parties.

Abondant dans ce sens, l'article 12-c, prône de " renforcer les partenariats avec la société civile,.."

L’article 14 souhaite " l'émergence d'un secteur culturel dynamique ", " pour le développement durable et la réduction de la pauvreté," d'où la nécessité de faciliter " l'accès plus large de leurs activités, biens et services culturels au marché mondial et aux circuits de distribution internationaux."

En accordant l'équivalent d'une clause à la nation la plus favorisée aux pays en développement, l’article 16 prône " un traitement préférentiel à leurs artistes et autres professionnels et praticiens de la culture, ainsi qu'à leurs biens et services culturels.".


CONCLUSION

Si, avant la Dévaluation, quand le franc CFA était lourd, les élites politiques africaines, au pouvoir, n'ont pas su, pu, voulu re-créer une diaspora ( ex : il n'existe pas d'Africains propriétaires d'hôtels, en Ile-de-France, hormis un palace parisien, place de la Concorde), ne serait-ce que pour " assurer " leurs arrières ", l'actuelle Diaspora Africaine a-t-elle l'envergure suffisante et nécéssaire pour créer un mouvement d'idées, pierre d'achoppement pour tous les Africains, tous les Noirs, comme ce fut le cas dans les années 50, avant les Indépendances ? Sans en exclure pour autant les Caraïbes et le Pacifique, confer aux ACP.

En d'autres termes, le rôle de la Diaspora Africaine serait-il double : en France et en Afrique ?

Pour quel lobbying., et comment ? Car cela va de mal en pis, surtout depuis qu’on parle d’immigration choisie. Sympa pour hesrebus d’avant. On a réussi à faire de l’immigration coloniale la quête du Graal de l’Africain néocolonisé ! Comme si les Indépendances n’avaient servi à rien. Mais bien sûr qu’elles servent, même si d’aucuns colons et certains néocolonialismes s’en servent très très mal pour maintenir l’Afrique dans la lie de l’Humanité, bourbier dont sa diaspora ne se défaire.

Il y n’y a plus ou pas de prisonniers pour délit d’opinion politique, malgré la pérennité du racisme colonial, justifié presque par l’état catastrophique de misère néo coloniale sévissant sur le continent africain, si riche en ressources, pour tant de pauvres hères égarés dans le développement durable du commerce équitable.


Alors forcément sa diaspora s’en trouve fragilisée, parce que la base, en terre mère nourricière a été - et est toujours- corrompue, viciée, pervertie et pourrie. Et mêmes les prisons sont moins inconfortables en Europe qu’en Afrique, ce n’est pas une raison suffisante pour les noircir à ce point. Plus de la moitié de la population carcérale, dans les grandes villes occidentales, est composée de Noirs. Non seulement la prison ne peut être un tremplin social, n’en déplaise à certaines idées préconçues, mais en plus les formations se sont peau-de-chagrinées à inversement proportionnel à l’aune du noircissant carcéral…


Bien sûr, le tableau de l’ignorance ne peut pas être aussi noir, la craie du savoir aussi blanche. Mais force est de constater que la Diaspora africaine, pour dire les diasporas africaines, en règle de ses papiers, (carte d’identité, de résident ou de séjour), n’aura jamais la reconnaissance de ses pairs, en France, ni le statut d’expatriation des Français en Afrique francophone, sans re-prise de conscience pour re-lancer l’affirmation de ses droits les plus élémentaires et primaires. J’ai failli écrire primitifs même…


pourcentage de Noirs en .a de plus en plus de prisonniers pour dé

Proposition Fiscale :

Suite à une idée similaire faite par le lobby African-American, pour aider leurs frèresAfrican-Africans, d'effacer la dette publique de l'Afrique à concurrence des impôts payés par la communauté africaine-américaine des Etats-Unis.

Appliquer - au moins - la même retenue à la source, sur le volume des impôts payés par la Diaspora Africaine, en France, qu'aux impôts acquittés par les personnes physiques et morales françaises, dans les pays d'Afrique francophone.

Par un avenant aux conventions fiscales bilatérales qui lient la France à chacun des états de l'Afrique francophone.

Le but ?

Ces sommes serviront :

- à gérer les situations à risques, en France : sans papier, sans domicile fixe et surtout les rescapés d'immeubles ayant brûler, avec morts d'enfants.

- à impliquer la Diaspora dans l'aide au développement et dans l'aide humanitaire, en Afrique.

L'Afrique francophone
Dispora Noire


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