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LA CONFERENCE ANTI – ESCLAVAGISTE DE GENEVE

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LA CONFERENCE ANTI – ESCLAVAGISTE DE GENEVE

Lu dans la page de « France soir » de « La presse du Cameroun » du 7-9 – 56, à propos de l’esclavage dans les pays arabes :

-La France et l’Angleterre demandent que la loi interdisant l’esclavage soit promulguée dans tous les pays. Du coup, les délégations orientales appuyées par l’Egypte (de Nasser : c’est nous qui soulignons ) et l’U.R.S.S ( de Chepilov : c’est encore nous qui soulignons) ont protesté. De leur côté, les Etats-Unis, qui ont trop d’intérêts en Arabie Saoudite pour s’engager dans cette controverse, ont déclaré qu’ils se désintéressaient de cette question…

Tiens, tiens, tiens la Ligue Arabe ne badine pas avec les principes… Et savez – vous qui on vend dans ces pays libérateurs ? Des Nègres Noirs d’Afrique Noire qu’ont attirent dans le douteux pèlerinage vers la Mecque !

Vous parlez d’une Mecque !

« Les hommes nouveaux » Il ne peut pas y avoir de commune mesure avec les « hommes de bonne volonté » qui veulent coopérer à une cohabitation harmonieuse entre métropolitains et africains, et les personnage d’un film que nous avons vu avant la guerre. Ce film avait pour principaux acteurs Harry Baur et Pierre Blanchard… le rôle principal (joué avec maîtrise) qui avait retenu notre attention...

C’était un conflit entre le Maréchal Lyautey et une puissance d’argent imperméable aux relations sociales à amorcer au Maroc. Autant le Maréchal était « humain », autant la ploutocratie régnante était rigide avec ses principes et refusait avec mépris de se rendre comptes de l’évolution de ses instincts.

Il y a, dans ce film, deux scènes (dont l’une à été prise sur le vif paraît – il ) qui sont déterminantes. Dans l’une d’elle, le Maréchal Lyautey et « Le Tigre » ( c'est-à-dire Georges Clémenceau) s’amusent à marcher à quatre pattes sous un table…( c’était, croyons nous, dans le but de dénouer une « crise coloniale »…)

L’autre scène est plus navrante : au cours de la réunion du conseil d'administration d’une société marocaine à responsabilité illimitée, Harry Baur emploie un marocain autochtone, actionnaire lui aussi de la dite société, scandalisé par certains procédés inavouables qui se pratiquent dans le sein du conseil d’administration…Le marocain actionnaire, au comble de l’indignation, les yeux exorbités crie : « je vais appeler la police ». Alors Harry Baur le saisit par le collet en vociférant : mais appelle là donc la police ! Appelle là donc !...

A la fin du film, on voit Harry Baur, représentant du colonialisme intégral, hisser son pavillon commercial et regarder goguenard, le Marchal Lyautey s’embarquant

Pour la France…

C’était çà. Les « hommes nouveaux » !...Il ne peut plus en être de même à présent, dans un monde interdépendant qui cherche une solution équitable au « problème »…

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